La place des femmes dans la société est un sujet de fond qui trouve écho sur les terrains de sport tant les inégalités sont profondes. Étude de la situation.
Ces dernières années ont marqué la montée en puissance du sport féminin, tant sur le plan médiatique qu’au niveau de la pratique. Les fédérations ont structuré leur stratégie de féminisation de la pratique et quelques affiches professionnelles sont désormais diffusées sur les médias mainstream.
La place des femmes dans la société est un sujet de fond qui trouve écho sur les terrains de sport tant les inégalités sont profondes. Étude de la situation.
En 2018, 38,5% des licences délivrées par les fédérations affiliées au CNOSF étaient féminines, soit un peu plus de 6 millions de sportives licenciés (+16% par rapport à 2015).
Depuis 2018, la pratique est restée relativement stable (84% des femmes pratiquent une activité physique ou sportive) mais la crise sanitaire a bouleversé les habitudes et modes de pratique.
D’après le baromètre du Sport Féminin FDJ - Paris 2024 de mars 2022 :
Au niveau médiatique, les différentes compétitions internationales accueillies par la France ont généré une croissance de l’intérêt général pour la pratique professionnelle.
Le sport féminin revendique aujourd’hui 12,3M de fans en France en 2021, avec un quatuor de tête composé du football (6,8M), du tennis (5,7M), de l’athlétisme (5,4M) et de la natation (5,2M).
Cependant, l’héritage laissé par les différentes compétitions internationales en France n’a pas toujours été à la hauteur des promesses des institutions publiques. En témoigne la sortie d’Ada Hegerberg, 1er Ballon d’Or féminin :
Organiser des compétitions internationales, c'est bien. S'investir dans notre championnat, c'est mieux. On est à la ramasse et la coupe du monde 2019 en France n'a eu aucun impact.
Un développement médiatique qui suscite l’intérêt des marques voyant d’un bon oeil l’association de valeurs avec le sport féminin ; ses compétitions, ses clubs ou ses ambassadrices.
Des marques comme Arkema ou plus récemment Point.P utilisent le sport féminin pour véhiculer les valeurs du sport dans l’entreprise et ouvrir la voie de la féminisation dans les métiers du BTP.
“Pour la notoriété de la marque employeur, investir dans le sport féminin c’est très bénéfique” Vincent Cottereau, Directeur Sponsoring Arkema
D’autres marques comme La Boulangère médiatisent eux mêmes le sport féminin via une stratégie de brand content (découvrir l’engagement de La Boulangère).
Si les objectifs de ses marques sont variés, elles y trouvent des valeurs immaculées permettant de répondre à une quête de sens dans leur engagement publicitaire.
Si les fédérations ont structuré leur stratégie de féminisation de la pratique, les moyens financiers manquent souvent aux clubs pour développer une vraie filière féminine. Manque d’équipements, manque de bénévoles et/ou manque de communication, les raisons sont nombreuses pour expliquer l’accueil reservé aux femmes dans les clubs amateurs.
Le geste des joueuses du CPB Bréquigny en Coupe de France a permis de mettre en lumière les inégalités en matières d’équipements entre le foot masculin et féminin. Suite à cet événement, la FFF a exprimé sa volonté d’équiper de manière égalitaire les équipes engagées en Coupe de France à partir de la saison 2022/23.
Face à ces enjeux, nous appelons les sponsors, fiers supporters du sport féminin, à s’engager également auprès des clubs amateurs afin d’aider les filières féminines à se structurer. Parce que l’héritage des grandes compétitions passe aussi par le développement du sport amateur.
À l’image d’Intermarché qui a lancé son programme de soutien SensationnElles à l’occasion de la journée du droit des femmes. Avec sa marraine Laure Boulleau, le partenaire fédéral va récompenser les meilleurs projets de club par des expériences et une dotation financière.
En savoir plus : https://aupluspresdusport.intermarche.com/sensationnelles
Ces dernières années ont marqué la montée en puissance du sport féminin, tant sur le plan médiatique qu’au niveau de la pratique. Les fédérations ont structuré leur stratégie de féminisation de la pratique et quelques affiches professionnelles sont désormais diffusées sur les médias mainstream.
La place des femmes dans la société est un sujet de fond qui trouve écho sur les terrains de sport tant les inégalités sont profondes. Étude de la situation.
En 2018, 38,5% des licences délivrées par les fédérations affiliées au CNOSF étaient féminines, soit un peu plus de 6 millions de sportives licenciés (+16% par rapport à 2015).
Depuis 2018, la pratique est restée relativement stable (84% des femmes pratiquent une activité physique ou sportive) mais la crise sanitaire a bouleversé les habitudes et modes de pratique.
D’après le baromètre du Sport Féminin FDJ - Paris 2024 de mars 2022 :
Au niveau médiatique, les différentes compétitions internationales accueillies par la France ont généré une croissance de l’intérêt général pour la pratique professionnelle.
Le sport féminin revendique aujourd’hui 12,3M de fans en France en 2021, avec un quatuor de tête composé du football (6,8M), du tennis (5,7M), de l’athlétisme (5,4M) et de la natation (5,2M).
Cependant, l’héritage laissé par les différentes compétitions internationales en France n’a pas toujours été à la hauteur des promesses des institutions publiques. En témoigne la sortie d’Ada Hegerberg, 1er Ballon d’Or féminin :
Organiser des compétitions internationales, c'est bien. S'investir dans notre championnat, c'est mieux. On est à la ramasse et la coupe du monde 2019 en France n'a eu aucun impact.
Un développement médiatique qui suscite l’intérêt des marques voyant d’un bon oeil l’association de valeurs avec le sport féminin ; ses compétitions, ses clubs ou ses ambassadrices.
Des marques comme Arkema ou plus récemment Point.P utilisent le sport féminin pour véhiculer les valeurs du sport dans l’entreprise et ouvrir la voie de la féminisation dans les métiers du BTP.
“Pour la notoriété de la marque employeur, investir dans le sport féminin c’est très bénéfique” Vincent Cottereau, Directeur Sponsoring Arkema
D’autres marques comme La Boulangère médiatisent eux mêmes le sport féminin via une stratégie de brand content (découvrir l’engagement de La Boulangère).
Si les objectifs de ses marques sont variés, elles y trouvent des valeurs immaculées permettant de répondre à une quête de sens dans leur engagement publicitaire.
Si les fédérations ont structuré leur stratégie de féminisation de la pratique, les moyens financiers manquent souvent aux clubs pour développer une vraie filière féminine. Manque d’équipements, manque de bénévoles et/ou manque de communication, les raisons sont nombreuses pour expliquer l’accueil reservé aux femmes dans les clubs amateurs.
Le geste des joueuses du CPB Bréquigny en Coupe de France a permis de mettre en lumière les inégalités en matières d’équipements entre le foot masculin et féminin. Suite à cet événement, la FFF a exprimé sa volonté d’équiper de manière égalitaire les équipes engagées en Coupe de France à partir de la saison 2022/23.
Face à ces enjeux, nous appelons les sponsors, fiers supporters du sport féminin, à s’engager également auprès des clubs amateurs afin d’aider les filières féminines à se structurer. Parce que l’héritage des grandes compétitions passe aussi par le développement du sport amateur.
À l’image d’Intermarché qui a lancé son programme de soutien SensationnElles à l’occasion de la journée du droit des femmes. Avec sa marraine Laure Boulleau, le partenaire fédéral va récompenser les meilleurs projets de club par des expériences et une dotation financière.
En savoir plus : https://aupluspresdusport.intermarche.com/sensationnelles