Dans un monde où la fast-fashion est de plus en plus décriée, comment l’industrie du sport s’adapte et ré-invente le cycle de vie de ses produits ? Quels sont les enjeux environnementaux et sociaux de la production d’articles de sport ?
Les Français sont de très grands consommateurs d’équipements sportifs, avec chaque année près de 9 milliards d’euros dépensés en maillots, chaussures et autres habits techniques.
Dans un monde où la fast-fashion est de plus en plus décriée, comment l’industrie du sport s’adapte et ré-invente le cycle de vie de ses produits ? Quels sont les enjeux environnementaux et sociaux de la production d’articles de sport ?
Des matières premières au lieu de production en passant par le transport et le recyclage, la supply chain des équipementiers doit évoluer et tendre vers le décarboné et le zéro déchet. Les marques ont compris ce nouvel enjeu, et s’inscrivent de plus en plus dans une démarche d’éco-conception, privilégiant le coton biologique ou bien le polyester recyclé.
La marque Nolt propose des vêtements de sport à l’aide de tissus recyclés provenant de déchets plastiques et d’encres non-toxiques.
Basé à Nice, Nolt est aujourd’hui le premier équipementier français de sport 100% circulaire. Tous leurs équipements sont réalisés avec des matériaux recyclés, réutilisés ou écologiques, avec des produits et une fabrication exclusivement européens.
L’idée est née d’Olivier Guigonis et Paul-Emmanuel Guinard, qui ont souhaité rendre accessible aux clubs amateurs des produits eco-responsables à prix bas grâce à un circuit court. Leurs ateliers de production au Portugal leur permettent de réduire la distance et le coût du transport tout en s’assurant une traçabilité complète. Preuve en image.
Leur fabrication est faite sur-mesure et entièrement personnalisable, en football, rugby, basket, volley, handball mais aussi sur les sports de raquette. Le packaging dans lequel les équipements sont envoyés est également issu de carton ou plastique entièrement recyclé.
Mais cet aspect ne se limite pas seulement à leurs gammes sportswear ; pour Paul-Emmanuel “c’est même plus que le recyclé, c’est le circulaire qu’il faut développer”.
Le projet circulaire R-Shape, lauréat du Challenge Innovation 2020 de Refashion, permet à la marque de collecter les anciens équipements textiles des clubs, pour les trier et les recycler. Les équipements en bon état sont offerts à des académies de jeunes sportifs dans les pays en développement, et ceux ne pouvant pas être revalorisés sont fondus et transformés en matériel technique.
Les coupelles seront mises en vente au printemps 2022, proposées par la marque et ses distributeurs. Notamment Decathlon Belgique qui propose à ses clients de déposer leurs maillots usagés afin de les revaloriser via le projet R-Shape.
A terme, le projet R-Shape vise à couvrir tout le matériel technique nécessaire pour un club : cerceaux, jalons, buts, etc.
La marque Outfitter a également lancé sa gamme Ocean Fabric, proposant des équipements sportifs réalisés à partir de bouteilles en plastique collectées et recyclées en zone côtière.
Adidas a pour objectif de passer toutes ses gammes en polyester recyclé d’ici 2024.
Aujourd’hui, ce polyester est déjà présent dans les gammes de produits comprenant des chaussures, des vêtements, et d’autres équipements comme des protège-tibias ou des sacs.
Depuis 2015, la marque aux 3 bandes travaille avec Parlez dont le but est de protéger les océans. L’objectif étant d’intégrer les débris plastiques marins dans les produits adidas, via une revalorisation du plastique.
Nouveau signataire de la Charte de l’industrie de la mode pour l’action climatique, la marque se lance comme objectif de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 de 30%.
L’autre géant du marché propose de son côté un nouveau circuit de production : Move to Zero.
Avec cette collection issue d’un mélange de polyester recyclé et coton durable, Nike veut tendre vers un avenir zéro déchet et zéro carbone via un projet circulaire.
À l’occasion des Jeux Olympiques de Tokyo, la marque a habillé ses athlètes en polyester recyclé. Ils ont retravaillé alors la veste Windrunner et la conception des logos d’équipes nationales, désormais en caoutchouc recyclé, avec une doublure mesh en polyester recyclé.
Le but de la marque est de réduire ses émissions de carbone à hauteur de 30% d’ici 2030, conformément à l’Accord de Paris de 2015, tout en alimentant ses installations via 100% d’énergies renouvelables d’ici 2025.
Nous observons que le marché de l'équipement sportif a pris conscience de son empreinte carbone et a adapté ses circuits de production.
Si les petites organisations, plus agiles, ont (ré)inventé leur offre autour du circulaire, les mastodontes du secteur ont également pris des engagements pour décarboner leur production.
Chez act for sport, nous distribuons plus de 30 000 kits maillot, short, chaussettes par an. En tant qu'acteur de ce marché, nous avons la responsabilité d'encourager ce mouvement. En 2022, 90% des kits distribués intégreront du polyester recyclé, que ce soit via les gammes d'adidas (Estro, Entrada) ou via les gammes de Nolt.
Les Français sont de très grands consommateurs d’équipements sportifs, avec chaque année près de 9 milliards d’euros dépensés en maillots, chaussures et autres habits techniques.
Dans un monde où la fast-fashion est de plus en plus décriée, comment l’industrie du sport s’adapte et ré-invente le cycle de vie de ses produits ? Quels sont les enjeux environnementaux et sociaux de la production d’articles de sport ?
Des matières premières au lieu de production en passant par le transport et le recyclage, la supply chain des équipementiers doit évoluer et tendre vers le décarboné et le zéro déchet. Les marques ont compris ce nouvel enjeu, et s’inscrivent de plus en plus dans une démarche d’éco-conception, privilégiant le coton biologique ou bien le polyester recyclé.
La marque Nolt propose des vêtements de sport à l’aide de tissus recyclés provenant de déchets plastiques et d’encres non-toxiques.
Basé à Nice, Nolt est aujourd’hui le premier équipementier français de sport 100% circulaire. Tous leurs équipements sont réalisés avec des matériaux recyclés, réutilisés ou écologiques, avec des produits et une fabrication exclusivement européens.
L’idée est née d’Olivier Guigonis et Paul-Emmanuel Guinard, qui ont souhaité rendre accessible aux clubs amateurs des produits eco-responsables à prix bas grâce à un circuit court. Leurs ateliers de production au Portugal leur permettent de réduire la distance et le coût du transport tout en s’assurant une traçabilité complète. Preuve en image.
Leur fabrication est faite sur-mesure et entièrement personnalisable, en football, rugby, basket, volley, handball mais aussi sur les sports de raquette. Le packaging dans lequel les équipements sont envoyés est également issu de carton ou plastique entièrement recyclé.
Mais cet aspect ne se limite pas seulement à leurs gammes sportswear ; pour Paul-Emmanuel “c’est même plus que le recyclé, c’est le circulaire qu’il faut développer”.
Le projet circulaire R-Shape, lauréat du Challenge Innovation 2020 de Refashion, permet à la marque de collecter les anciens équipements textiles des clubs, pour les trier et les recycler. Les équipements en bon état sont offerts à des académies de jeunes sportifs dans les pays en développement, et ceux ne pouvant pas être revalorisés sont fondus et transformés en matériel technique.
Les coupelles seront mises en vente au printemps 2022, proposées par la marque et ses distributeurs. Notamment Decathlon Belgique qui propose à ses clients de déposer leurs maillots usagés afin de les revaloriser via le projet R-Shape.
A terme, le projet R-Shape vise à couvrir tout le matériel technique nécessaire pour un club : cerceaux, jalons, buts, etc.
La marque Outfitter a également lancé sa gamme Ocean Fabric, proposant des équipements sportifs réalisés à partir de bouteilles en plastique collectées et recyclées en zone côtière.
Adidas a pour objectif de passer toutes ses gammes en polyester recyclé d’ici 2024.
Aujourd’hui, ce polyester est déjà présent dans les gammes de produits comprenant des chaussures, des vêtements, et d’autres équipements comme des protège-tibias ou des sacs.
Depuis 2015, la marque aux 3 bandes travaille avec Parlez dont le but est de protéger les océans. L’objectif étant d’intégrer les débris plastiques marins dans les produits adidas, via une revalorisation du plastique.
Nouveau signataire de la Charte de l’industrie de la mode pour l’action climatique, la marque se lance comme objectif de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 de 30%.
L’autre géant du marché propose de son côté un nouveau circuit de production : Move to Zero.
Avec cette collection issue d’un mélange de polyester recyclé et coton durable, Nike veut tendre vers un avenir zéro déchet et zéro carbone via un projet circulaire.
À l’occasion des Jeux Olympiques de Tokyo, la marque a habillé ses athlètes en polyester recyclé. Ils ont retravaillé alors la veste Windrunner et la conception des logos d’équipes nationales, désormais en caoutchouc recyclé, avec une doublure mesh en polyester recyclé.
Le but de la marque est de réduire ses émissions de carbone à hauteur de 30% d’ici 2030, conformément à l’Accord de Paris de 2015, tout en alimentant ses installations via 100% d’énergies renouvelables d’ici 2025.
Nous observons que le marché de l'équipement sportif a pris conscience de son empreinte carbone et a adapté ses circuits de production.
Si les petites organisations, plus agiles, ont (ré)inventé leur offre autour du circulaire, les mastodontes du secteur ont également pris des engagements pour décarboner leur production.
Chez act for sport, nous distribuons plus de 30 000 kits maillot, short, chaussettes par an. En tant qu'acteur de ce marché, nous avons la responsabilité d'encourager ce mouvement. En 2022, 90% des kits distribués intégreront du polyester recyclé, que ce soit via les gammes d'adidas (Estro, Entrada) ou via les gammes de Nolt.